Vendredi 1er Décembre, Théâtre municipal de Muret – Le prix d’un vieil écrivain : Jean de La Fontaine (Yves Le Pestipon)

Conférence, vendredi 1er décembre, à 20h30, au théâtre municipal de Muret à l’invitation du « prix du jeune écrivain » Par Yves Le Pestipon directeur de l’Académie des Sciences et des Belles Lettres de Toulouse Le prix d’un jeune écrivain : Jean de La Fontaine  La Fontaine fut un vieil écrivain. Il ne commença vraiment à  publier qu’après 45 ans, ce qui est déjà l’âge d’un barbon au XVIIème siècle. D’autre part, ses œuvres imitent souvent des textes antiques, particulièrement vieux. De plus, il a des mots peu tendres pour l’enfance, qu’il juge volontiers « sans pitié ». Il préfère l’octogénaire, qui « plantait », aux trois jeunes hommes, qui meurent bien avant lui.  Son œuvre, comme celle Rimbaud, ou de Mozart, est pourtant fraiche comme un source  On dirait qu’elle n’a pas pris une ride. Elle inspire des recherches et des créations  à des lecteurs toujours renouvelés. Tel est le meilleur signe de sa valeur, ou plutôt de son prix. Nous nous promènerons dans ses textes, érotiques parfois, religieux à l’occasion, politiques fréquemment, cultivés toujours et drôles pour une lecture-conversation....
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Archives manuscrites

Pierre Lile Yves Lignereux Archives  de l’Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse concernant le XVIIIe siècle Présentation La partie des archives de l’Académie concernant le XVIIIe siècle, qui sont ici répertoriées, est constituée par les Registres des Délibérations, les Registres des Mémoires Copiés, les Mémoires Imprimés, enfin les Manuscrits Originaux. Les registres de délibérations (R.D.) étaient « destinés à écrire les délibérations de la société » et à recueillir « le nom de ceux qui assistent à chaque conférence » (R.D. vol. 1, p.2). Nous y trouvons donc un compte rendu de toutes les séances tenues à l’Académie des Sciences. Ces registres permettent en outre de faire un inventaire des thèmes abordés par l’Académie et de retracer son histoire au fil du temps. Ils remplissent 14 forts volumes in-folio : les quatre premiers allant du 11 janvier 1730 aux 14 juillet 1746, concerne principalement la Société des Sciences qui a précédé la formation de l’Académie (voir sur le site, la Bibliothèque de l’Académie par André Hermet) ; les tomes 3 et 4 sont reliés ensemble. Les tomes suivants s’échelonnent du 30 juillet 1746 au 7 février 1793. Les volumes 5,6 et 7 sont particulièrement bien remplis, les titres sont calligraphiés, il y a de longs extraits des ouvrages lus en séance, les renvois au registre des mémoires copiés sont systématiques et il y a une table thématique. Dès 1755 la présentation et le contenu se dégradent et à partir de 1780, le secrétaire rédige tardivement un « plumitif » contenant le titre des mémoires lus en séance et le résultat des décisions prises. Il y a trois lacunes : de mai à décembre 1729, doute 1733 à janvier 1735 et du 25 novembre 1790 au 13 décembre 1792. Les Mémoires Copiés (M.C.) – Ils étaient « uniquement employés pour les extraits des dissertations qui seront lues dans les conférences ordinaires et extraordinaires ou pour les rapports des découvertes ou autres opérations qui sont du ressort des Sciences et des Arts » (R.D. vol. I, p.2). Ils sont reliés en huit forts in-folio, numérotés de 1 à 9 allant du 19 mars 1729 au 22 juillet 1785. Le volume 1 contient les statuts primitifs de la Société des Sciences et une liste de ses membres, mise à jour jusqu’en 1733. Le volume 9 rassemble des communications adressées par des étrangers entre le 20 janvier 1757 et le 4 août 1763 (Taillefer, 1975, p.197). Nota Important : Bien que les tables...
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